• Ca y est, depuis fin septembre je suis crêpier dans une nouvelle crêperie dans le vieux Vannes. Je ne pensais pas pouvoir trouver en si peu de temps mais il faut avouer que j'ai eu de la chance. Alors c'est partie pour un contrat sur la longue durée dans la crêperie qui se nomme L'îlot galettes.

    Entre galettes exotiques et produits frais, j'ai trouvé dans ce nouveau contrat ce que j'attendais d'un poste de crêpier.

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  • CRPE : 1 / Morgane :0 

    Les résultats d'admission sont tombés. Malgré le fait d'avoir réussi à passer la barrière des écrits je n'ai pas réussi à passer celle des oraux qui paraissait pourtant à mes yeux moins insurmontable. 

    La déception est là, la pression retombe. Pression accumulée pendant 6 mois de travail acharné. Mais je suis déjà heureuse d'être allée jusqu'au bout. Pour une première fois, aller jusqu'aux oraux ce n'est pas si mal. 

    J'avais choisi de passer le concours à Nantes d'un point de vue stratégique, la session de Rennes étant trop complexe. Je pensais me donner un maximum de chance dans l'académie de Nantes avec les quelques 420 postes ouverts. Néanmoins je suis passée juste juste aux écrits et il fallait avoir 13 de moyenne au final ce qui est énorme puisque l'année dernière la moyenne d'admission était de 11,5. 

     

    On reprend tout et on recommence. Pas du début bien sûr, beaucoup de marches on été franchies pour moi. Mais il faut digérer tout ça, le stress accumulé, la frustration de l'échec et les nouvelles peurs qui vont se former face au prochain essai l'année prochaine. 

    Je remonte à cheval, je ne vais pas laisser mon rêve glisser si facilement entre mes doigts. C'est parti pour une nouvelle aventure, prochaine date 18-19 avril 2016 : écrits de français et de maths. 

    CRPE 2016 GO


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  • Un besoin de faire sortir ce que j'ai sur le coeur à 22 jours du concours....

    Stress, angoisse, doutes, perte de motivation, fatigue......Bref que d'éléments positifs qui me rendent d'humeur plutôt massacrante. Le maître mot maintenant c'est "R-E-S-I-S-T-E". Je me sens à la fois pressée de passer les écrits pour pouvoir enfin arrêter les maths mais en même temps plus la date fatidique approche plus les doutes et la sensation de ne pas être prête se font omniprésentes. Mais on avance quand même.......Bon sang qui fait changer l'heure de mes montres, horloges, réveils en faisant avancer les heures comme des secondes !!!! 

    J'ai en moi cette envie de réussir, cette hargne pleine de vitalité qui gronde au creux de mon estomac (ou alors c'est que j'ai faim !), néanmoins l'ambiance de concurrence et de compétition s'accentue autour de moi...Qui l'aura, qui échouera après 6 mois de dure labeur. Certains diront que ce n'est qu'un coup de poker : le sujet peut nous porter chance où nous amener à l'échec. "Pas de pression", plus facile à dire qu'à faire. Mon cerveau n'est pas si facile à convaincre et la machine infernale se met en route et accélère la pression. Le doute s'installe quand on voit tant de gens arrêter maintenant si près du but, on se demande pourquoi on s'est compliqué la vie à vouloir passer un concours qui paraît si inaccessible. On y va quand même parce qu'on sait que le concours, la réussite c'est aussi une question de motivation, de résistance. Je tiens le coup, je m'accroche à ce rêve qui me semble encore bien loin. 

    J'ai fait de mon mieux. A 22 jours du concours, les dés sont presque jetés. "Alea jacta est". 


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  • Après trois semaines de pratique intensive dans une école primaire avec une classe de CE1, il faut retourner à l'ESPE. Reprendre les cours, le concours approche. 

     

    Ce fut une expérience enrichissante et ça m'a permis de vraiment ressentir que j'étais heureuse dans ce que je faisais. Pendant ces trois semaines j'ai dû, comme une véritable enseignante, préparer mes séances de maths, de français, d'histoire, de sport. J'ai aussi eu le bonheur de faire des corrections de copies d'élèves, ce dont je rêvais depuis un petit moment : écrire au rouge sur des copies les traditionnels T.B ; A.B ; B de ma plus belle écriture en attachée. 

    Je n'oublierai pas ces premiers instants où l'on m'a appelé maîtresse. A ce moment là je n'avais tellement pas l'habitude que pendant 5 sec je me suis demandée à qui ces petits bouts s'adressaient. 

    J'ai aimé m'adresser aux enfants, leur transmettre un savoir, capter leur attention. En fait comme a pu nous le dire la maîtresse qui nous accueillait dans sa classe, être professeur des écoles c'est un peu être dans une pièce de théâtre, on doit capter l'auditoire. C'est un dialogue permanent entre nous et les élèves qui peuvent nous faire part de leurs éventuelles difficultés. Et c'est à nous, enseignant de faire en sorte que chacun, quelque soit ses dispositions de bases, puisse accéder aux notions que l'on veut faire passer et qu'il doit maîtriser. 

     Ce n'est pas un boulot de tout repos.... Bien que les journées passent assez vite et soient finalement assez courtes, elles sont bien chargées. On est tout le temps debout, on s'égosille toute la journée (il va falloir que j'apprenne à poser ma voix si je ne veux pas avoir de problèmes de cordes vocales) et on est sans cesse aux aguets pour surveiller, le bruit, les perturbations, que chacun fait son travail....

    C'est aussi un travail qui demande une remise en question permanente de son travail d'enseignant. Le but n'étant pas de rester centré sur la séance que l'on a préparé mais de l'adapter sur l'instant en fonction des difficultés de chacun. Il peut s'agir de mettre en place des pratiques pédagogiques spécifiques pour répondre aux besoins des élèves, différencier les exercices et les tâches demandées, redonner confiance à certains, garder à l'oeil d'autres.... Il y a beaucoup de missions qui découlent du métier mais en même temps c'est tellement intéressant !!! 

     

    Je me suis aussi aperçue que certaines choses pour lesquelles on ne réfléchit plus étant adulte sont énormément difficiles à enseigner aux élèves. Je devais par exemple réaliser une séance sur les soustractions à retenues, qu'ils n'avaient encore jamais vu auparavant. Eh bien je me suis désistée au dernier moment, me rendant compte que c'était extrêmement compliqué à faire passer aux élèves : d'où vient la retenue, pourquoi on en met une, pourquoi on ne peut pas inverser les chiffres pour ne pas avoir besoin de faire avec des retenues. 

    Je dirais que c'est une des grandes difficultés du métier : se mettre à la place des élèves en imaginant les difficultés à intégrer certaines notions qui sont pour nous, automatisées. 

     

    Mais bon je suis ravie, je suis faite pour ça, au fond de moi je le sais et le sens. Bref, un jour je serai prof. 

     

    Fin du stage pratique de professeur

     


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